Quant à l’usage du manger, il est en nous, comme en eux, naturel et sans instruction. Ce grand autheur a opiné qu’en la plus part de la forme corporelle, que nature leur a donné, elle a regardé seulement l’usage des prognostications, qu’on en tiroit en son temps. Il n’y ha gueres moins à manger en un Ramiër qu’en une Poulle. Il n’y a homme qui ne doibve estre incitè à son devoir par l’exemple de la diligence des oyseaux passagers, qui en moins de trois jours & trois nuicts ont passé d’Europe en Afrique. Tandis qu’aujourd’hui, grâce à l’interdiction mise sur les objets de consommation par l’intérêt, le débouché reste toujours, et de beaucoup, insuffisant, ce serait la production qui, à son tour, ne suffirait pas : le travail serait donc de fait, comme de droit, garanti. Qu’il soit ainsi, l’elephant aiguise et esmoult ses dents, desquelles il se sert à la guerre (car il en a de particulieres pour cet usage, lesquelles il espargne, et ne les employe aucunement à ses autres services) Quand les taureaux vont au combat, ils respandent et jettent la poussiere à l’entour d’eux : les sangliers affinent leurs deffences : et l’ichneumon, quand il doit venir aux prises avec le crocodile, munit son corps, l’enduit et le crouste tout à l’entour, de limon bien serré et bien paistry, comme d’une cuirasse

Mais rassurez-vous ; dans l’intérieur de ce bâtiment il y en a un autre d’une dimension trois fois plus grande, qui porte six pièces de canon de chaque côté, qui ne déplace pas plus d’eau que vos pirogues, et qui, sans voiles, sans mâts, sans avirons, remontera le fleuve contre le vent, contre le courant, en parcourant six lieues à l’heure. Je pense, mes amis, qu’avec un tel secours, vous exterminerez jusqu’au dernier des Maures, vos ennemis et les nôtres. « Si l’on demande ce que faisait le gouverneur français de la colonie pendant ces massacres exercés par les Maures, sur un territoire qu’après tout nous devions défendre, aussi bien que les naturels, la négligence de la métropole répondra. J’en veux dire premierement cecy, qu’il n’est pas inconvenient d’avoir des conditions et des propensions si propres et si incorporées en nous, que nous n’ayons pas moyen de les sentir et reconnoistre. On y voyait le moyen de doter l’industrie du moteur qui lui manquait. This art ic​le was gen er ated  with the  help of GSA  Content ᠎Generato​r DEMO

Les échecs répétés que l’on avait éprouvés en France et aux États-Unis, tenaient à deux causes : au défaut du système moteur destiné à faire office de rames, Machines CNC d’occasion et à l’insuffisance de la force donnée à la machine à vapeur. Après quelques expériences qui furent exécutées pendant l’hiver de 1802 à 1803, sur la Seine, à l’île des Cygnes, Fulton se mit à construire le grand bateau qui devait servir à juger définitivement la question pratique de la navigation par la vapeur. Il s’établit donc à l’île des Cygnes, et à la fin du mois de juin 1803, un bateau, construit avec les soins et la solidité convenables, était prêt à naviguer ; Il avait 33 mètres de long sur 2 mètres et demi de large. Il courut à l’île des Cygnes, pour essayer de réparer le désastre. « En le suivant le long du quai, sa vitesse contre le courant de la Seine nous parut égale à celle d’un piéton pressé, c’est-à-dire de 2 400 toises par heure : en descendant elle fut bien plus considérable. Aristote le nous descrivant ha donné les enseignes à le cognoistre, telles que nous luy voyons : car mesmement c’est un petit oyseau de la grandeur d’un Cochevis, de meurs audacieuses, qui eslist son domicile es arbres, vivant de vermine de bois, & qui est moult diligent à se mettre en devoir de querir sa pasture, & d’esprit vigilant

Nous voyons toutesfois aux nostres plus grossiers, les facultez que nous y employons, et que nostre ame s’y sert de toutes ses forces : pourquoy n’en estimons nous autant d’eux ? Au reste, qu’elle sorte de nostre suffisance ne recognoissons nous aux operations des animaux ? J’ay dict tout cecy, pour maintenir ceste ressemblance, qu’il y a aux choses humaines : et pour nous ramener et joindre à la presse. C’est par la vanité de ceste mesme imagination qu’il s’egale à Dieu, qu’il s’attribue les conditions divines, qu’il se trie soy-mesme et separe de la presse des autres creatures, taille les parts aux animaux ses confreres et compagnons, et leur distribue telle portion de facultez et de forces, que bon luy semble. Quant aux armes, nous en avons plus de naturelles que la plus part des autres animaux, plus de divers mouvemens de membres, et en tirons plus de service naturellement et sans leçon : ceux qui sont duicts à combatre nuds, on les void se jetter aux hazards pareils aux nostres. Je laisse à part ce que particulierement la necessité en apprend soudain à ceux qui en ont besoing : et les alphabets des doigts, et grammaires en gestes : et les sciences qui ne s’exercent et ne s’expriment que par iceux : Et les nations que Pline dit n’avoir point d’autre langue